Chérubins
Les Chérubins sont des êtres célestes puissants dans le christianisme, représentés comme des gardiens de la gloire de Dieu. Ils apparaissent pour la première fois dans la Bible lorsqu'ils sont placés à l'entrée du jardin d'Éden pour protéger l'arbre de vie (Genèse 3:24). Ils figurent également dans la décoration du Tabernacle et du Temple de Salomon, où leurs images surplombent l'Arche d'alliance, symbolisant la présence divine (Exode 25:22). Les chérubins ont une apparence complexe, avec plusieurs visages (homme, lion, taureau, aigle) et quatre ailes, symbolisant leur pouvoir et leur omniscience. Leur rôle principal est de protéger les lieux sacrés et de proclamer la sainteté de Dieu.
Découvrez la mythologie Slave
La mythologie slave est ancrée dans un polythéisme où les dieux et les forces naturelles sont intimement liés. Les Slaves vénéraient plusieurs divinités, chacune associée à un aspect fondamental de la nature et de la vie. Parmi elles, Perun, le dieu du tonnerre, régnait sur le ciel, la guerre et la fertilité, symbolisant la puissance et l'ordre divin. Son rival, Vélès, était le dieu des terres, des richesses et du monde souterrain. Il représentait les forces terrestres et chaotiques. Cette opposition entre Perun et Vélès était une métaphore de l'équilibre entre le ciel et la terre, illustrant l'interdépendance de ces éléments dans la survie des peuples slaves. D'autres divinités, comme Svarog, le dieu du feu et créateur du monde, gouvernaient des domaines essentiels à la survie humaine, notamment l’artisanat et la vie elle-même.
En plus de ces grandes divinités, les Slaves croyaient en des esprits protecteurs plus proches de leur quotidien, tels que les domovoi, des entités domestiques veillant sur les maisons et les familles. Ces esprits devaient être honorés et respectés pour assurer le bien-être des foyers. Les forêts et les rivières étaient également habitées par des esprits, comme les leshy, maîtres des bois sauvages. Les Slaves les percevaient comme des gardiens du monde naturel, capables de bénédictions ou de malheurs en fonction du respect que leur accordaient les humains.