Trônes
Dans la hiérarchie céleste chrétienne, les Trônes représentent le troisième choeur de la première hiérarchie. Leur rôle principal est de servir de sièges pour la majesté divine, incarnant l'autorité et la justice de Dieu. Les Trônes sont considérés comme des manifestations de la puissance de Dieu sur terre, transmettant sa volonté aux autres choeurs angéliques et à l'humanité. Ils sont associés à la stabilité et à l'ordre, et leur présence contribue à établir l'harmonie cosmique. Les Trônes sont également perçus comme des intercesseurs qui, par leur proximité avec Dieu, apportent la sagesse et la vérité nécessaires pour guider les croyants dans leur quête spirituelle.
Découvrez la mythologie Slave
La mythologie slave est ancrée dans un polythéisme où les dieux et les forces naturelles sont intimement liés. Les Slaves vénéraient plusieurs divinités, chacune associée à un aspect fondamental de la nature et de la vie. Parmi elles, Perun, le dieu du tonnerre, régnait sur le ciel, la guerre et la fertilité, symbolisant la puissance et l'ordre divin. Son rival, Vélès, était le dieu des terres, des richesses et du monde souterrain. Il représentait les forces terrestres et chaotiques. Cette opposition entre Perun et Vélès était une métaphore de l'équilibre entre le ciel et la terre, illustrant l'interdépendance de ces éléments dans la survie des peuples slaves. D'autres divinités, comme Svarog, le dieu du feu et créateur du monde, gouvernaient des domaines essentiels à la survie humaine, notamment l’artisanat et la vie elle-même.
En plus de ces grandes divinités, les Slaves croyaient en des esprits protecteurs plus proches de leur quotidien, tels que les domovoi, des entités domestiques veillant sur les maisons et les familles. Ces esprits devaient être honorés et respectés pour assurer le bien-être des foyers. Les forêts et les rivières étaient également habitées par des esprits, comme les leshy, maîtres des bois sauvages. Les Slaves les percevaient comme des gardiens du monde naturel, capables de bénédictions ou de malheurs en fonction du respect que leur accordaient les humains.