Sainte Trinité
La Sainte Trinité est une doctrine fondamentale du christianisme qui affirme que Dieu est un en essence, mais se manifeste en trois personnes distinctes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Le Père est le créateur de l'univers, l'origine de tout ce qui existe, symbolisant autorité et sagesse. Le Fils, Jésus-Christ, est l'incarnation de Dieu en tant qu'homme, qui a sacrifié sa vie pour racheter l'humanité du péché, incarnant ainsi l'amour et la rédemption. Le Saint-Esprit représente la présence active de Dieu dans le monde actuel, agissant comme le consolateur et le guide des croyants, leur apportant force, inspiration et discernement dans leur vie spirituelle.
Découvrez la mythologie Slave
La mythologie slave est ancrée dans un polythéisme où les dieux et les forces naturelles sont intimement liés. Les Slaves vénéraient plusieurs divinités, chacune associée à un aspect fondamental de la nature et de la vie. Parmi elles, Perun, le dieu du tonnerre, régnait sur le ciel, la guerre et la fertilité, symbolisant la puissance et l'ordre divin. Son rival, Vélès, était le dieu des terres, des richesses et du monde souterrain. Il représentait les forces terrestres et chaotiques. Cette opposition entre Perun et Vélès était une métaphore de l'équilibre entre le ciel et la terre, illustrant l'interdépendance de ces éléments dans la survie des peuples slaves. D'autres divinités, comme Svarog, le dieu du feu et créateur du monde, gouvernaient des domaines essentiels à la survie humaine, notamment l’artisanat et la vie elle-même.
En plus de ces grandes divinités, les Slaves croyaient en des esprits protecteurs plus proches de leur quotidien, tels que les domovoi, des entités domestiques veillant sur les maisons et les familles. Ces esprits devaient être honorés et respectés pour assurer le bien-être des foyers. Les forêts et les rivières étaient également habitées par des esprits, comme les leshy, maîtres des bois sauvages. Les Slaves les percevaient comme des gardiens du monde naturel, capables de bénédictions ou de malheurs en fonction du respect que leur accordaient les humains.