Panthéon Slave
La mythologie slave est un ensemble de croyances et de traditions religieuses des peuples slaves, qui se sont développées avant leur christianisation. Elle est partagée par les Slaves orientaux (Russes, Ukrainiens, Biélorusses), occidentaux (Polonais, Tchèques, Slovaques) et méridionaux (Serbes, Croates, Slovènes, Bulgares). Les déités principales incluent Perun, le dieu du tonnerre et de la guerre, Vélès, le dieu de la terre et des richesses, ainsi que Svarog, le créateur céleste. La mythologie slave est polythéiste, centrée sur la nature, avec une forte vénération des éléments et des esprits de la forêt et de la maison, comme les domovoi (esprits domestiques).
Découvrez la mythologie Slave
La mythologie slave est ancrée dans un polythéisme où les dieux et les forces naturelles sont intimement liés. Les Slaves vénéraient plusieurs divinités, chacune associée à un aspect fondamental de la nature et de la vie. Parmi elles, Perun, le dieu du tonnerre, régnait sur le ciel, la guerre et la fertilité, symbolisant la puissance et l'ordre divin. Son rival, Vélès, était le dieu des terres, des richesses et du monde souterrain. Il représentait les forces terrestres et chaotiques. Cette opposition entre Perun et Vélès était une métaphore de l'équilibre entre le ciel et la terre, illustrant l'interdépendance de ces éléments dans la survie des peuples slaves. D'autres divinités, comme Svarog, le dieu du feu et créateur du monde, gouvernaient des domaines essentiels à la survie humaine, notamment l’artisanat et la vie elle-même.
En plus de ces grandes divinités, les Slaves croyaient en des esprits protecteurs plus proches de leur quotidien, tels que les domovoi, des entités domestiques veillant sur les maisons et les familles. Ces esprits devaient être honorés et respectés pour assurer le bien-être des foyers. Les forêts et les rivières étaient également habitées par des esprits, comme les leshy, maîtres des bois sauvages. Les Slaves les percevaient comme des gardiens du monde naturel, capables de bénédictions ou de malheurs en fonction du respect que leur accordaient les humains.