Les Sirènes de la mythologie grecque ne sont pas des créatures des profondeurs, mais des figures de hauteur, perchées sur les rivages entre ciel et mer, entre savoir et perte, entre beauté et mort. Longtemps avant de devenir des femmes-poissons, elles furent ces femmes-oiseaux au chant inoubliable. En revenant à leur mythe originel, on redécouvre une image plus complexe, plus ambivalente, et bien plus puissante que celle qu’on leur attribue aujourd’hui. Et peut-être, en tendant l’oreille, leurs voix se font-elles encore entendre, à qui sait résister… ou céder.
1. Premières mentions des sirènes dans les récits antiques
Le mythe des sirènes prend racine dans la Grèce antique, et sa plus ancienne mention connue se trouve dans l’Odyssée d’Homère (8ème siècle av. J.-C.). Au chant XII de cette épopée, le héros Ulysse est averti par la magicienne Circé du danger mortel que représentent ces créatures mystérieuses. Arrivé près de l’île des Sirènes, Ulysse suit ses conseils : il bouche les oreilles de ses marins avec de la cire et se fait attacher solidement au mât de son navire afin de pouvoir entendre leur chant sans succomber à la tentation. Homère dépeint l’île des Sirènes comme un lieu trompeusement idyllique – une prairie fleurie au bord de la mer – mais jonché des ossements desséchés des malheureux marins charmés par leurs voix. En effet, nul navigateur ne pouvait écouter impunément le chant envoûtant de ces êtres : quiconque approchait s’échouait sur les récifs et périssait, victime de la séduction fatale des Sirènes.
Homère ne donne que peu de détails physiques sur ses sirènes, insistant avant tout sur leur voix ensorcelante et le pouvoir irrésistible de leur musique. Il ne précise ni leur nombre exact ni leur apparence, se contentant de les décrire comme des « femmes aux voix enchanteresses » postées sur le rivage. Toutefois, le texte homérique utilise une forme grammaticale duel pour parler des Sirènes, ce qui suggère qu’elles n’étaient que deux dans ce récit originel. Par la suite, une scholie antique sur ce passage confirmera cette interprétation, tandis que d’autres traditions plus tardives feront état de trois sirènes ou davantage, en leur attribuant divers noms symboliques. Quoi qu’il en soit, c’est bien cet épisode de l’Odyssée – où Ulysse réussit à déjouer le piège des Sirènes – qui constitue la première apparition littéraire marquante de ces créatures. Il fixe dès l’origine les traits majeurs du mythe : un chant d’une beauté surnaturelle, porteur d’une promesse trompeuse, et un danger mortel pour ceux qui s’y abandonnent.
2. Une apparence mi-femme, mi-oiseau
Contrairement à l’imagerie populaire ultérieure qui fera des sirènes des femmes-poissons nageant dans les flots, les sirènes originelles de la mythologie grecque n’avaient rien de la forme d’une sirène marine. Les sources antiques les décrivent comme des créatures hybrides mi-femmes, mi-oiseaux, évoluant sur la terre ferme ou dans les airs plutôt que dans l’eau. D’après le mythographe Apollodore (1er - 2ème siècle ap. J.-C.), « de la taille aux pieds, elles avaient l’aspect d’oiseaux ». Autrement dit, les sirènes grecques étaient imaginées avec un buste de femme (tête et poitrine humaines) sur un corps d’oiseau doté de pattes griffues et d’ailes. Les artistes de l’Antiquité les ont abondamment représentées sous cette forme : ainsi, la céramique grecque archaïque et classique montre Ulysse attaché à son mât face à des femmes-oiseaux aux ailes déployées, perchées sur des falaises ou volant autour du navire.

Ulysse et les sirènes. Source
Il est significatif qu’Homère lui-même ne précise pas la nature animale des sirènes dans son texte. Ce sont les auteurs postérieurs et l’iconographie qui établiront fermement leur apparence ailée. Ovide (1er siècle av. J.-C.), dans ses Métamorphoses, évoque explicitement des sirènes au corps d’oiseau : il raconte que ces dernières n’avaient pas toujours des ailes, mais les obtinrent par métamorphose (voir section suivante). On est donc loin de la sirène-poisson des légendes marines – en réalité, les sirènes antiques sont rattachées à la terre et au ciel bien plus qu’à l’élément aquatique. Cette apparence mi-femme mi-oiseau, attestée dès le 8ème siècle av. J.-C. dans le monde grec, a perduré durant tout l’Antiquité et même au-delà : on trouve encore des sirènes ailées dans l’art du haut Moyen Âge, jusqu’à ce que progressivement l’image de la femme-poisson s’y substitue des siècles plus tard.
3. Tentation, connaissance et mort
Si les sirènes fascinent autant, c’est que leur mythe cristallise un puissant symbole de tentation mortelle. Dans l’Odyssée, Ulysse est attiré par le chant enivrant des Sirènes qui lui promet monts et merveilles. Le texte homérique suggère ainsi que ces êtres offrent la promesse d’un savoir illimité : elles clament connaître tout ce qui se passe sur la terre nourricière, y compris les secrets de la guerre de Troie que le héros a vécue. Lorsque Ulysse s’approche, les Sirènes l’apostrophent en vantant leur omniscience et en l’assurant que, s’il accepte de les écouter, il repartira « content et plus riche en savoir ». Ce savoir prodigieux qu’elles mettent en avant est cependant un leurre perfide, car quiconque cède à leur appel est condamné à périr aussitôt. Les Sirènes incarnent donc l’attrait irrésistible d’une connaissance interdite ou d’un plaisir enchanteur qui mène à la ruine.
De fait, leur chant ensorcelant est décrit par Homère avec des qualificatifs évocateurs : une voix « fraîche et limpide » et des mélodies « douces comme le miel », capables de charmer jusqu’au dernier des auditeurs. Sous cette beauté sonore se cache la mort – les os blanchis sur leur rivage en témoignent. Les Sirènes sont ainsi perçues dans la tradition grecque comme des tentatrices fatales, symboles des dangers de la séduction et de l’égarement. Divers auteurs antiques ont interprété leur chant de manière allégorique, y voyant par exemple une métaphore de la poésie ou du savoir dont l’attrait peut détourner l’homme de sa route. Dans tous les cas, la leçon du mythe est claire : céder au chant des sirènes revient à signer son arrêt de mort, tant ce qui se cache derrière l’harmonie de leurs voix est néfaste. Cette expression est d’ailleurs passée dans le langage courant pour désigner le fait de se laisser séduire par une tentation dangereuse. Les sirènes grecques apparaissent donc dès l’origine comme des gardiennes d’un savoir prohibé et d’un plaisir fatal, mettant au défi la raison et la prudence des héros qui croisent leur chemin.
4. L'évolution du mythe
4.1. Origines mythologiques et métamorphoses des sirènes
L’origine des sirènes dans la mythologie n’est pas racontée de façon univoque : plusieurs versions coexistent dès l’Antiquité, qui cherchent à expliquer comment ces créatures ailées sont nées. La plupart de ces récits d’origine lient les sirènes à des divinités aquatiques ou inspiratrices, ce qui est logique pour des êtres à la fois marins (par leur cadre) et musicaux. Selon la tradition la plus répandue, les sirènes seraient les filles du dieu-fleuve Achéloos et d’une Muse – les sources divergent sur l’identité de la mère, évoquant tour à tour la Muse Calliope (déesse de la poésie épique), Melpomène (déesse du chant) ou encore Terpsichore. Cette filiation les dote d’emblée d’une voix extraordinaire et d’un héritage mi-terrestre mi-aquatique. D’autres auteurs leur attribuent des parents différents : ainsi pour le philosophe Plutarque, les sirènes seraient nées du dieu marin Phorcys et de la nymphe Céto, tandis qu’une légende rapportée par Libanios prétend qu’elles jaillirent du sang du fleuve Achéloos lorsqu’il fut blessé par Héraclès. Dans la version romaine rapportée par certains commentateurs, les sirènes n’étaient à l’origine que de jeunes femmes mortelles, compagnes de la déesse Perséphone (Coré) : n’ayant pu empêcher Hadès d’enlever leur amie, elles furent punies – par Déméter, mère de Perséphone – en étant transformées en monstres mi-femmes mi-oiseaux.
Une variante proche, popularisée par Ovide dans ses Métamorphoses, présente cette métamorphose non comme une punition mais comme une requête : désespérées d’avoir perdu Perséphone, les jeunes filles auraient demandé aux dieux de leur donner des ailes afin de partir à sa recherche sur terre et sur mer, requête à laquelle les dieux consentirent. Pour ne pas les priver de la beauté de leur chant, les divinités leur laissèrent en prime leur visage et leur voix humaines. Quelle que soit la version, le lien établi avec Perséphone confère aux sirènes une dimension ambiguë : parce qu’attachées à la déesse des Enfers, elles participent du monde chthonien (souterrain, lié à la mort), mais gardent aussi quelque chose de céleste du fait de leurs ailes et de leur chant venu des Muses. Cette dualité (mi-divine mi-démoniaque, céleste et infernale à la fois) nourrit la riche symbolique des sirènes dans la suite de la tradition.
Parmi les récits postérieurs qui enrichissent leur mythe figure également l’épisode de la compétition musicale avec les Muses. Fier de leur talent vocal incomparable, les Sirènes défièrent un jour les neuf Muses dans un concours de chant. Les Muses l’emportèrent et, pour châtier l’orgueil des Sirènes, les divinités victorieuses arrachèrent les plumes de ces dernières pour s’en faire des couronnes. Humiliées et privées de la possibilité de voler, les Sirènes durent rester sur leur île rocheuse, guettant l’arrivée de nouvelles victimes. Cette anecdote, rapportée par certaines sources tardives, souligne une nouvelle fois le motif de la punition divine face à l’hybris (la démesure) des Sirènes, tout en expliquant pourquoi on les imagine bloquées sur un rocher au milieu de la mer.
4.2. Les sirènes dans les récits et arts gréco-romains
Au fil du temps, le mythe des sirènes s’est intégré dans d’autres cycles légendaires et a connu des variations notables. Homère avait fait des sirènes un épisode isolé du voyage d’Ulysse, sans suite pour ces créatures une fois le héros hors de portée. Les auteurs ultérieurs ont parfois imaginé le destin des sirènes après leur rencontre avec Ulysse. Une tradition rapportée par des textes du cycle troyen veut ainsi qu’après avoir échoué à charmer Ulysse, les sirènes, désespérées de voir leur chant vaincu, se soient suicidées en se jetant dans la mer depuis leur rocher. Cette fin tragique viendrait accomplir une prophétie selon laquelle les sirènes mourraient dès qu’un mortel réussirait à leur résister. D’autres légendes situent au contraire la défaite définitive des sirènes un peu plus tôt : dans la mythologie grecque tardive, on raconte qu’elles furent confrontées aux héros Jason et les Argonautes, bien avant le retour d’Ulysse. Lorsque le navire des Argonautes passa près de leur île, les sirènes entonnèrent leur chant fatal, mais Orphée, le musicien de l’équipage, fit résonner sa lyre et sa voix avec une telle beauté qu’il couvrit et surpassa la musique des sirènes. Enchantées par l’art divin d’Orphée, les terribles enchanteresses furent réduites au silence et le navire put passer sain et sauf. Seul le marin Boutès, envoûté malgré tout, se jeta à l’eau pour les rejoindre, mais il fut sauvé de justesse par la déesse Aphrodite. Là encore, la légende se conclut par le suicide des sirènes, vaincues et humiliées de voir des mortels échapper à leur pouvoir.
Dans la littérature romaine, les sirènes font des apparitions plus allusives, souvent sous la plume de poètes inspirés par Homère. Hygin, compilateur latin (1er s. ap. J.-C.), mentionne brièvement les sirènes dans ses Fables en reprenant l’histoire de leur transformation et en leur donnant des noms. Ovide, nous l’avons vu, offre une version élégiaque de leur métamorphose liée à Perséphone. Virgile ou Properce y font référence poétiquement pour symboliser une attirance dangereuse. De manière générale, les Romains ont hérité le mythe des Grecs et l’ont adapté à leur goût du merveilleux fantastique, sans en altérer profondément la trame. Ils ont cependant contribué à diffuser la renommée des sirènes à travers l’Empire, si bien que leur image a perduré à l’époque impériale tardive et au-delà.
Par ailleurs, le nombre et l’identité des sirènes ont varié selon les sources antiques. Homère, comme on l’a dit, ne donne aucune indication de nom ou de nombre. Plus tard, certains auteurs parlent de deux sirènes, d’autres de trois, voire de quatre. La tradition la plus courante finit par se fixer sur trois Sirènes. Celles-ci reçoivent des noms significatifs, presque toujours en lien avec leur voix enchanteresse ou leur pouvoir de séduction : Parthénope (« visage de jeune fille »), Ligée (« au cri perçant ») et Leucosie (« la blanche ») sont un trio mentionné par des auteurs comme Apollonios de Rhodes et Strabon. D’autres versions donnent des listes de noms différents (Aglaopé, Thelxiépie, Molpé), mais la symbolique reste similaire et insiste sur la beauté trompeuse du chant. Dans certaines légendes locales d’Italie du Sud, chaque sirène est même associée à un lieu : ainsi la baie de Naples aurait accueilli la dépouille de Parthénope, donnant son nom à l’ancienne cité de Parthénope (prémices de Naples). Ces rattachements géographiques montrent l’enracinement du mythe dans la culture gréco-romaine, où l’on n’hésitait pas à intégrer les sirènes à la mythologie locale des côtes méditerranéennes.
Enfin, l’iconographie et le symbolisme des sirènes évoluent durant l’Antiquité tardive. Si, à l’époque classique, on les retrouve surtout dans des scènes liées à l’Odyssée (Ulysse attaché au mât face aux Sirènes), à l’époque hellénistique puis romaine on commence à les représenter également dans des contextes funéraires. On voit ainsi des figures de sirènes sculptées sur des stèles et des sarcophages, en particulier en Grèce et en Étrurie, où elles ornent les monuments des morts. Leur présence auprès des défunts s’explique par la dimension psychopompe (accompagnatrice d’âmes) qu’on leur prête alors : créatures à mi-chemin entre la vie et la mort, liées à Perséphone et aux Enfers, les sirènes sont assimilées à des esprits consolateurs guidant l’âme du défunt ou pleurant sa disparition. Euripide, dans sa pièce Hélène, évoque explicitement ce rôle funéraire en appelant les Sirènes des « vierges ailées, filles de la Terre » invitées à joindre leurs chants aux lamentations pour les morts. Les sirènes deviennent ainsi, dans la religion populaire gréco-romaine, un symbole du passage vers l’au-delà : leur chant triste ou mélancolique sur les tombes adoucit l’épreuve de la mort et fait écho aux chants funèbres humains. Cet aspect vient compléter le portrait multiforme des sirènes antiques, à la fois musiciennes redoutables et gardiennes du monde des morts.
5. L’héritage des sirènes grecques
Le mythe grec des sirènes a exercé une influence durable sur les cultures postérieures, bien au-delà de la période antique. Les Romains l’avaient déjà transmis, mais c’est surtout au Moyen Âge que la figure de la sirène connaît une transformation notable, en se mélangeant avec d’autres créatures légendaires. En effet, les sirènes grecques – femmes-oiseaux terrestres – vont peu à peu être assimilées aux femmes-poissons des légendes nordiques et médiévales. Les bestiaires du Moyen Âge, qui compilent créatures fabuleuses et morale chrétienne, opèrent un curieux syncrétisme : ils reprennent le terme et l’idée de la sirène chanteuse et séductrice d’Homère, mais la représentent avec une queue de poisson, sans ailes. C’est en quelque sorte un croisement entre la sirène ailée classique et la “femme de mer” des traditions septentrionales. Ce processus de métamorphose iconographique s’étale sur de nombreux siècles. Selon les chercheurs, le type de la sirène femme-oiseau, apparu dans le monde grec au 8ème siècle av. J.-C., se maintient quasiment jusqu’à la fin du Moyen Âge, ne cédant vraiment la place à la sirène poisson qu’aux alentours de l’An Mil. Le premier texte connu qui mentionne explicitement une sirène à queue de poisson date du 6ème siècle ap. J.-C. (un traité latin intitulé De monstris), et les historiens d’art notent qu’aucune représentation visuelle d’une sirène mi-femme mi-poisson n’apparaît avant les 11ème – 12ème siècles. Cela montre à quel point la transition fut lente et progressive.

Ulysse séduit par les sirènes. Source
Pourquoi ce glissement vers la sirène aquatique ? L’attrait pour les récits de mer et l’intégration d’éléments locaux y ont contribué. Au fil des copies et adaptations, l’image de la sirène s’est adaptée aux imaginaires régionaux : dans l’Europe médiévale chrétienne, on continue de voir en elle la tentatrice perfide (les théologiens y verront une allégorie de la luxure ou de la voix du diable attirant l’âme du pêcheur), mais on l’imagine désormais nageant dans l’océan, peigne et miroir en main, à l’instar des nymphes marines et ondines des contes septentrionaux. Le terme même de « sirène » en est venu, dans les langues romanes, à désigner la créature à queue de poisson que l’anglais appelle mermaid (littéralement « fille de la mer »). Cette évolution sémantique consacre la confusion entre la sirène homérique et la femme-poisson légendaire. Cependant, la filiation reste évidente : c’est bien le mythe grec qui a fourni le socle narratif et symbolique. Les sirènes-mélusines du Moyen Âge et les sirènes des contes modernes (de Hans Christian Andersen à Walt Disney) héritent toutes, à travers les filtres du temps, de l’histoire des Séirênes de la mer Tyrrhénienne.
Ainsi, la sirène de la mythologie grecque – femme-oiseau au chant enivrant – constitue la source première d’un imaginaire universel de la femme fatale surnaturelle. De l’Antiquité à nos jours, son héritage se lit dans les multiples avatars qu’a pris cette figure : muse cruelle défiant les héros grecs, démon tentateur des mythographes chrétiens, puis fée des mers. Loin d’être une simple fable pour marins, le chant des sirènes résonne comme un écho intemporel des dangers de la tentation et de l’attrait du savoir défendu. Et si aujourd’hui nos sirènes sont des créatures aquatiques à la queue écailleuse, il ne faut pas oublier qu’aux origines du mythe, ce sont les Grecs qui ont chanté à l'origine la troublante mélodie des Sirènes ailées.
Sources :
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Homère, Odyssée, chant XII (traductions et commentaires)
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Apollodore, Bibliothèque (Epitomé VII, 18)
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Ovide, Métamorphoses, livre V
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Hygin, Fables, CX25, CX41
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Euripide, Hélène
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Jacqueline Leclercq-Marx, La Sirène dans la pensée et l'art de l'Antiquité, Bruxelles, Académie royale de Belgique, 1997
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Anne-Laure Fontenel, « Les sirènes, femmes-oiseaux à la voix ensorcelante », Odysseum (Musée de l’Histoire de Marseille), 2023
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Odette Touchefeu-Meynier, « De quand date la sirène poisson ? », Revue belge de philologie et d'histoire, 1962
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Réponse Eurêkoi/BPI – Bibliothèque publique d'information : « Comment est-on passé des sirènes-oiseaux aux sirènes-poissons ? » (consultable en ligne)