Cette terre de cimetière issue de la Santería est un ingrédient sacré, chargé d’une forte symbolique spirituelle. Dans cette tradition, elle est utilisée pour établir une connexion profonde avec les ancêtres (Egun) et solliciter leur sagesse, leur protection ou leur intervention. Elle permet de demander conseil dans des moments de doute, d'obtenir leur soutien spirituel ou de résoudre des conflits, que ce soit sur le plan émotionnel, relationnel ou matériel. Les Orishas, divinités centrales de la Santería, jouent également un rôle dans ce processus, notamment des figures comme Oyá, gardienne des cimetières, ou Obatalá, symbole de paix et d’équilibre. La terre a été consacrée spécifiquement pour ces intentions, ce qui lui confère une énergie différente de celle utilisée dans le Vaudou, où le lien avec les Loas et les énergies de transformation domine.

Pour profiter pleinement de son potentiel spirituel, cette terre peut être associée à une huile rituelle appropriée, comme une huile de connexion avec les ancêtres ou une huile de purification, et utilisée pour oindre une bougie ou un talisman. Une bougie blanche symbolise souvent la paix et la clarté dans ces rituels, tandis qu’un talisman imprégné de cette terre devient un pont sacré avec les énergies ancestrales. Placée dans un autel dédié aux ancêtres ou intégrée dans un rituel d'offrande, cette terre agit comme un catalyseur puissant pour harmoniser les relations, apaiser les tensions et renforcer la guidance spirituelle.