La rue, bien que discrète et souvent méconnue du grand public, est une plante centrale dans les pratiques de sorcellerie, particulièrement prisée pour ses puissantes vertus de désenvoûtement, de protection et de rupture de malédictions. Depuis des siècles, elle est utilisée dans des rituels pour écarter les énergies négatives, défaire les envoûtements et créer un bouclier contre les influences néfastes. Ses propriétés protectrices sont si puissantes qu'elle est considérée comme une alliée incontournable pour toute personne cherchant à purifier son espace ou à se libérer des sorts et des malédictions.

La rue, étroitement associée aux arts occultes et aux pratiques magiques, a même joué un rôle dans l'histoire des procès en sorcellerie. Pendant les chasses aux sorcières, les juges et les autorités qui redoutaient d’être victimes de sortilèges ou d'envoûtements portaient souvent des brins de rue sur eux pour se protéger. Cette coutume, qui reflétait l'intensité de la peur et des superstitions de l'époque, souligne la croyance profonde dans la capacité de cette plante à éloigner le mal. En suspendant des bouquets de rue dans les salles de tribunal ou en les portant en talisman, les juges pensaient se prémunir des prétendus pouvoirs des accusées.