Le blé tendre occupe une place centrale dans les traditions païennes et magiques, symbolisant la fertilité, l'abondance et la continuité des cycles naturels. Depuis l'Antiquité, il est perçu comme un élément sacré, lié à la terre nourricière et aux dieux des moissons, tels que Déméter et Cérès. En tant que plante robuste capable de pousser dans des environnements arides, le blé incarne non seulement la prospérité, mais aussi la persévérance et la résilience face aux défis de la vie. Il est souvent vu comme un symbole de récompense après l'effort, rappelant que la patience et le travail apportent leurs fruits.

Le blé dur est particulièrement prisé lors des sabbats de la moisson tels que Lammas, Lughnasadh et Mabon, où il est utilisé pour décorer les autels et honorer les cycles de la nature. Dans ces célébrations, le blé représente les premières et dernières récoltes de l’année. Il est fréquemment offert lors des rituels en signe de gratitude pour l'abondance passée et pour garantir la prospérité future. Les épis de blé sont disposés sur les autels ou tissés en couronnes et en poupées de maïs pour symboliser la continuité de la vie et la fertilité des terres.

Une ancienne tradition païenne suggère que cueillir sept épis de blé le 7ème jour du 7ème mois, à 7h du matin, permet d'attirer la chance et la richesse pour le reste de l'année. Cet acte, enraciné dans les croyances en la puissance des nombres et des cycles naturels, est vu comme un geste magique destiné à amplifier les énergies d'abondance et à créer une connexion sacrée avec la terre et les éléments.