Bruges, surnommée la « Venise du Nord », possède un passé imprégné de mystère et d’ésotérisme. Au Moyen Âge, la ville était un centre d’échanges intellectuels où circulaient des manuscrits alchimiques et des traités occultes. Son architecture gothique et ses canaux brumeux ont nourri de nombreuses légendes où se mêlent sorcellerie, astrologie et hermétisme.

Bruges a été un foyer intellectuel influent où des penseurs hermétiques et alchimistes ont développé leurs recherches. Parmi eux, certains érudits flamands du 15ème siècle ont contribué à la diffusion des écrits alchimiques dans toute l’Europe. La ville a également attiré des membres de sociétés secrètes, notamment à l’époque de la Renaissance, où le savoir caché était préservé dans des cercles discrets.

La Basilique du Saint-Sang, qui conserve une relique mystérieuse du Christ, est entourée de nombreuses interprétations mystiques. La Place du Bourg, cœur historique de la ville, aurait été un lieu de rituels et de cérémonies secrètes au fil des siècles. Le Béguinage, espace paisible et empreint de spiritualité, aurait également été un refuge pour certaines femmes liées aux savoirs occultes. Enfin, les canaux et certaines ruelles cachées de la ville sont associées à des légendes où l’alchimie et la magie noire auraient été pratiquées dans le plus grand secret.

Comme dans de nombreuses villes médiévales, Bruges a connu une période où la sorcellerie était crainte et réprimée. Des procès en sorcellerie ont eu lieu, et certaines femmes accusées de pratiques occultes ont été jugées. Toutefois, la ville a aussi été un refuge pour des courants ésotériques, notamment grâce aux échanges culturels avec d’autres grandes villes marchandes d’Europe.