Anvers a été un carrefour du savoir hermétique et alchimique, notamment à la Renaissance, période où la ville était un centre intellectuel et commercial majeur en Europe. De nombreux érudits et imprimeurs y ont diffusé des ouvrages occultes, contribuant à la transmission des traditions ésotériques.

Parmi les penseurs influents, Cornelius Agrippa, bien que n’étant pas originaire d’Anvers, y a vu plusieurs de ses œuvres circuler, notamment ses écrits sur la magie et la kabbale. L’éditeur Christophe Plantin, célèbre imprimeur du 16ème siècle, a également publié des ouvrages ésotériques, contribuant à la diffusion des savoirs occultes à travers l’Europe.

Le Musée Plantin-Moretus, ancienne imprimerie de Christophe Plantin, conserve des ouvrages rares liés à l’alchimie et à la magie. L’église Saint-Charles-Borromée, avec ses ornements et symboles cachés, est parfois citée dans des études sur l’iconographie ésotérique. La ville, avec son riche passé de commerce et de connaissance, a vu de nombreux cercles philosophiques et hermétiques se réunir discrètement.

Anvers a abrité plusieurs loges maçonniques influentes dès le 18ème siècle, certaines liées aux grands courants de la franc-maçonnerie européenne. La ville reste aujourd’hui un centre actif de ces traditions initiatiques, avec des loges qui perpétuent des enseignements symboliques et ésotériques.