Présentation générale de Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix
Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix, née Edith Stein en 1891 à Breslau, en Allemagne (aujourd'hui Wrocław, Pologne), est une philosophe et religieuse carmélite, martyrisée en 1942 à Auschwitz. Née dans une famille juive, elle s'éloigne de la foi de son enfance et devient athée pendant ses études. Ses recherches intellectuelles la mènent vers la philosophie, notamment sous l'influence d'Edmund Husserl. Sa rencontre avec la vie de Sainte Thérèse d'Avila et son immersion dans la pensée chrétienne provoquent sa conversion au catholicisme en 1922. En 1933, face à la montée du nazisme et à la persécution des juifs, elle entre au Carmel de Cologne, prenant le nom de Thérèse-Bénédicte de la Croix. Sa foi profonde et son engagement à porter la souffrance de son peuple juif à travers le Christ la conduisent à son martyre à Auschwitz en 1942. Elle est canonisée en 1998 et proclamée co-patronne de l'Europe en 1999.
Tableau des correspondances de Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix
Fonction | Religieuse carmélite, philosophe |
Patronage | Europe, martyrs, convertis |
Fête | 9 août |
Symboles et apparences de Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix
Sainte Thérèse-Bénédicte est souvent représentée en habit de carmélite, témoignant de sa vie de contemplation et de dévotion. Son lien avec la Croix est essentiel dans son iconographie, symbolisant sa participation aux souffrances du Christ et son acceptation du martyr.
Mythes de Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix
Son parcours est marqué par un profond engagement intellectuel et spirituel. En plus de son martyre à Auschwitz, l’un des aspects les plus significatifs de sa vie est son désir de porter la souffrance de son peuple juif en s'unissant à la Passion du Christ. Ses œuvres philosophiques, inspirées de la pensée de Saint Thomas d'Aquin, témoignent de son désir d’unir foi et raison dans sa quête de vérité.