C’est quoi le sabbat de Litha ?

Litha est le sabbat qui marque le solstice d’été, le jour le plus long de l’année. Il célèbre le soleil à son zénith, la force de la lumière, la maturité de la nature et l’abondance qui s’annonce. C’est un moment d’équilibre fragile, juste avant que la roue ne bascule doucement vers l’ombre. On l’associe à la puissance, à la fertilité, à la joie et à la gratitude.

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Litha n’est pas un simple hommage au soleil. C’est une pause consciente au sommet de la lumière.

1. Quelle est sa place dans la roue de l’année ?

Litha se tient en face de Yule, le solstice d’hiver. Là où Yule annonçait le retour de la lumière dans l’obscurité, Litha annonce le début de la décroissance dans la clarté. C’est le point le plus haut, l’apogée du feu, du rayonnement, de la croissance visible.

Après Litha, les jours commencent lentement à raccourcir, même si la chaleur monte encore.

Ce sabbat marque la maturité du cycle. Ce qui a été semé à Imbolc et Beltane est maintenant pleinement visible, incarné, vivant.

2. Que célèbre-t-on à Litha ?

On célèbre le soleil, la force vitale, les récoltes en préparation, la générosité de la terre. C’est une fête de joie, d’ouverture, de vitalité. On remercie pour ce qui pousse, on renforce ce qui éclôt, on se relie à la puissance du feu intérieur et extérieur.

C’est aussi un moment de magie solaire, de protection, de bénédiction, de créativité. Les plantes récoltées à Litha sont réputées chargées d’énergie. Les feux allumés ce jour-là sont des feux de purification et de clarté.

C’est un temps pour honorer la vie dans sa pleine lumière.

3. Quelle est l’énergie de ce sabbat ?

Litha porte une énergie de plénitude, de chaleur, d’abondance joyeuse. C’est une fête tournée vers le ciel ouvert, les herbes hautes, la danse, les offrandes. On y travaille la gratitude, la lumière intérieure, la magie de l’instant.

Mais c’est aussi un seuil : la lumière atteint son maximum… puis commence à décroître. Ce n’est pas une tristesse, mais un rappel de l’équilibre. Rien ne dure toujours. Même la lumière doit apprendre à redescendre.

C’est une fête fière et paisible, ardente et pleine. Et dans la lumière de Litha, on célèbre ce qui est, ici, maintenant, avec toute sa beauté.