La terre d’Église concentre des énergies spirituelles et sacrées qui émanent de ce lieu de culte. Dans les pratiques ésotériques, elle est recherchée pour ses propriétés protectrices et purificatrices, en raison de l’influence des prières, bénédictions et rituels religieux qui y sont perpétrés au fil des années. Elle est ainsi porteuse d'une vibration élevée, agissant comme un rempart contre les énergies négatives et contribuant à renforcer l’énergie spirituelle du foyer ou de la personne qui l’utilise.
Dans des traditions comme la Santeria et le Hoodoo, cette terre est intégrée dans des sorts et rituels ayant des intentions diverses : la protection, où elle agit comme une barrière contre les influences néfastes ; la santé, en tant qu’élément purificateur ; le bannissement pour éloigner les mauvaises énergies ou esprits ; et les bénédictions, favorisant la chance et la bienveillance spirituelle. Ces pratiques s’appuient sur la puissance de la terre d’église pour amplifier les intentions, renforçant le lien avec le sacré et la guérison spirituelle.
Pour purifier un lieu chargé de vibrations négatives, un rituel consiste à déposer dans un pot en terre cuite un mélange spécifique : de la terre d’église, de l’huile d’Obatala, symbole de pureté et de protection, de la cascarilla (poudre de coquille d'œuf) qui apporte une dimension purificatrice, et du beurre de cacao pour harmoniser et adoucir l’énergie ambiante. Ce mélange, une fois préparé, doit être placé dans un endroit élevé du foyer ou du commerce afin d’attirer des énergies positives et d’agir comme une protection contre les influences indésirables. Il est recommandé de renouveler ce mélange une fois par mois, particulièrement si l’endroit est exposé à de fréquentes vibrations négatives, pour maintenir une atmosphère harmonieuse et spirituellement protégée.