Pendant des siècles, la magie n’a pas vécu dans les grimoires. Elle a marché dans les champs, elle s’est glissée dans les étables, elle s’est transmise entre les murs de pierre et les chemins de terre. Elle parlait la langue des saisons, du corps et des plantes. On l’appelait sorcellerie, parfois à tort, parfois avec crainte. Mais elle faisait partie du paysage. Aujourd’hui, on l’oublie ou on la caricature. Pourtant, derrière le cliché de la superstition, il y avait autre chose : des gestes précis, des mots pesés, des savoirs gardés en réponse à des phénomène que même la science a du mal à expliquer. Plongée dans l'histoire de la magie rurale.
Notez qu'il s'agit ici d'une introduction à l'histoire à la sorcellerie des campagnes, et non un recueil de rituels. Pour cela, consultez notre collection de livres de magie sur notre librairie ésotérique en ligne.
1. Entre traditions paysannes et diabolisation chrétienne
Dès le Moyen Âge, des pratiques magiques existent dans les villages européens. Les paysans conservent des traditions païennes antiques mêlées aux rites chrétiens, en invoquant les forces de la nature pour protéger récoltes et troupeaux. Guérisseurs et sages-femmes utilisent herbes, prières et charmes pour soigner les hommes et le bétail. Ces praticiens, appelés devins ou faiseurs de secrets, sont alors tolérés tant qu’ils restent dans l’ombre de l’Église. Le clergé les regarde avec méfiance, dénonçant les "superstitions" rurales sans toujours sévir. Cependant, à la fin du Moyen Âge, le regard change : l’Église et les érudits élaborent le concept de "sorcellerie démoniaque". En 1486, le traité Malleus Maleficarum (le Marteau des sorcières) présente la sorcière comme l’alliée du Diable, justifiant son extermination. Dès lors, tous les gestes magiques populaires – du sort pour guérir une vache à la malédiction par rancune – risquent d’être réinterprétés comme des pactes sataniques. La figure de la sorcière se mue en bouc émissaire idéal des maux de l’époque : famines, épidémies, orages destructeurs. Sous l'impulsion des élites religieuses, les campagnes deviennent le théâtre nocturne du sabbat des sorcières, ces assemblées où des paysannes s’envoleraient sur des balais pour adorer le Diable autour de chaudrons. Sauf que la réalité, elle, est bien différente.
Les paysans médiévaux ne vivent pas dans un monde fantasmagorique en permanence – ils cherchent surtout à conjurer le malheur avec les moyens à leur portée et concrets, pour ne pas dire en bon français "pratico-pratique". Ainsi, les cunning folk ou « devins-guérisseurs » en anglais, incarnent cette magie pragmatique : soigner une fièvre avec un onguent, retrouver un objet volé grâce à une prière, ou détourner un sortilège nuisible. Partout en Europe, on trouve trace de ces mages du village : les tietäjä finlandais, les hexenmeister allemands ou les benandanti italiens. Leurs pratiques relèvent du quotidien, de la vie de tous les jours propre à la campagne, sans dimension satanique pour ceux qui y ont recours.
En Italie du 16ème siècle, des paysans se disant benandanti ("ceux qui marchent pour le bien") affirment voyager en esprit la nuit pour combattre de maléfiques sorciers menaçant les récoltes. Ils se voient comme des défenseurs de la fertilité, et nullement comme des adorateurs du Diable. Et de façon finalement très objective, ils reconnaissent l'existence des bons et des mauvais sorciers, tout simplement.
Pourtant, les inquisiteurs de l’époque vont assimiler ces récits à la sorcellerie qu’ils redoutent, finissant par poursuivre les benandanti eux-mêmes. Ce décalage entre la sorcellerie pratiquée et la sorcellerie perçue apparaît dès cette époque : les gestes magiques paysans, bienveillants ou neutres, sont réinterprétés par l’autorité comme des crimes démoniaques. D'ailleurs, le seul mot "sorcellerie" est assimilée au Mal.
2. Chasses aux sorcières : le grand procès de la sorcellerie rurale
Du 15 au 17ème siècle, la crainte de la sorcellerie s’intensifie en Europe, débouchant sur la tristement célèbre chasse aux sorcières. Cette funeste dynamique frappe de plein fouet les campagnes. Les historiens estiment qu’environ 100 000 personnes furent poursuivies pour sorcellerie en Europe entre 1400 et 1775, principalement durant la période 1550-1650. Pourquoi un tel déchaînement de procès surtout dans les villages ? D’une part, la mentalité de l’époque associe sorcières et ruralité : les "démonologues" influents, tel Nicolas Rémy en Lorraine (qui est plutôt un magistrat fanatique affirmant avoir fait accuser plus de 900 personnes de sorcellerie), affirment que les paysans ignorants sont des proies faciles pour Satan. D’autre part, le contexte villageois favorise les suspicions mutuelles : dans de petites communautés où chacun se connaît, le moindre conflit de voisinage ou événement funeste peut mener à une accusation.

Procès public durant l'Inquisition
En milieu rural, les procès naissent souvent d’un malheur inexplicable. Mort subite d’une vache laitière, grêle ravageant un champ la veille des moissons, enfant dépérissant sans cause apparente. La sorcellerie offre une explication immédiate – « quelqu’un a jeté un sort ». Un regard de travers ou une vieille querelle ressurgit, et le doigt pointe vers la sorcière du village, souvent une femme marginalisée, veuve ou guérisseuse solitaire et qui maitrise les remèdes. Les autorités, civiles ou ecclésiastiques, relayent ces accusations avec zèle. Sous la torture, les inculpés avouent tout ce qu’on attend d’eux. Des récits extravagants de vols nocturnes, de métamorphoses en animaux ou d’infanticides rituels circulent alors dans les dépositions. En réalité, nombre de victimes sont des innocents accusés à tort, piégés par la peur collective juste pour maitriser des énergies et savoirs que peu comprennent. La justice de l’époque fait peu de cas de la distinction entre pratiques réelles et fantasmes : une herboriste bien intentionnée peut finir sur le bûcher au même titre qu’une envoûteuse maléfique. Pourtant, les villageois eux-mêmes savent distinguer un rebouteux utile d’un véritable mauvais sorcier. Malheureusement, la folie chrétienne perturbent tous les repères.
En France, ces persécutions atteignent leur paroxysme vers 1600, puis décroissent sous l’influence de l’esprit rationaliste naissant. Louis XIV finit par y mettre un terme légal en 1682, abolissant le crime de sorcellerie et ordonnant de punir uniquement les cas d’escroquerie ou de poison avérés. Ailleurs en Europe, la chasse persiste localement un peu plus longtemps – en Suisse ou en Pologne, quelques bûchers s’allument encore au début du 18ème siècle. Mais globalement, l’ère des procès se clôt, laissant derrière elle un traumatisme durable dans la vie rurale.
3. Rituels et figures de la sorcellerie paysanne
Mais qu’en était-il concrètement des pratiques magiques rurales ? La sorcellerie campagnarde se caractérise par des rituels simples, transmis oralement, d'où la difficultés d'en retrouver des traces complètes. Les remèdes et maléfices du village utilisent les éléments à portée de main : plantes locales, objets du foyer, formules empruntant tantôt au registre chrétien (prières, saints invoqués), tantôt à un symbolisme plus païen (gestes rituels, tracés dans la cendre ou le sel).
Quelques exemples : pour protéger une étable du tonnerre, on enterre un fragment de buis bénit aux quatre coins du bâtiment. Pour soigner le "lait tourné" d’une vache, le guérisseur murmure une formule à l’oreille de l’animal en lui faisant avaler une tisane de plantain. Si une maladie mystérieuse frappe le foyer, on suspecte un sort : on pourra alors consulter ce qu'on appelle (mais connait peu) un désorceleur qui identifiera l’origine du mal. Ce dernier pourra recommander de brûler un objet suspect trouvé sous le pas de porte (œuf noirci, figurine en chiffon) ou de réciter un psaume particulier trois soirs de suite. Chaque région a ses recettes et ses symboles. Dans les campagnes de France, la chouette clouée sur la porte passe pour conjurer le mal, tandis qu’en Europe de l’Est, on marque les berceaux d’un signe de croix au charbon contre les striga (sorcières vampires).
Les figures de la sorcellerie rurale sont multiples et parfois ambivalentes. Il y a d’abord le sorcier maléfique : un homme ou une femme capable de jeter un sort destructeur par envie ou vengeance, mais qui agit surtout dans l'ombre. En revanche, d’autres acteurs magiques occupent une place reconnue dans la communauté. Le rebouteux, par exemple, est un guérisseur spécialisé dans la remise en place des os démise et le traitement des blessures : il utilise son don, massant et manipulant le corps avec adresse. La guérisseuse ou le guérisseur connaît les plantes et les prières de guérison. Dans beaucoup de villages, c’est le même individu qui cumule ces rôles – un paysan ou une paysanne d’un certain âge, doté d’une réputation de savoir occulte transmis de génération en génération. Il est sollicité avec une certaine retenue, car s'il fait en grande majorité le bien, il peut aussi utiliser ces capacités s'il est contrarié... Il occupe ainsi une position sociale à part, ce qui nourrira plus tard le mythe de la sorcière en dehors du village.
Un dicton normand du 19ème siècle disait : « Il y a le sorcier qui guérit et le sorcier qui gâte ». Autrement dit, le peuple différencie le guérisseur bienfaiteur de celui qui jette de mauvais sorts. Les historiens confirment cette distinction : les “cunning folk” européens (hommes ou femmes de savoir) étaient appréciés pour leurs services de médecine populaire et de divination, et on les accusait rarement en justice. Etonnamment, seule une minorité d’entre eux fut inquiétée lors des chasses aux sorcières.

Avis de méfiance face aux sorciers et sorcières dans la campagne de Douai (1806)
En revanche, les accusés de sorcellerie — ceux qui furent envoyés en procès, parfois jusqu’au bûcher — étaient en général des personnes marginalisées, ou considérées comme malveillantes : on les accusait d’avoir provoqué une maladie, la mort d’un enfant, la perte d’une récolte. La distinction se faisait donc non pas sur les pratiques magiques elles-mêmes, mais sur l’intention supposée de celui ou celle qui les utilisait. La magie “blanche” ou “protectrice” était tolérée, la magie “noire” était punie. Pour une sorcière de l'époque, il fallait donc mieux être intégrée et bien vue du village plutôt qu'en dehors.
Cela dit, les frontières entre les deux étaient mouvantes. Une guérisseuse respectée pouvait, en cas de conflit, être accusée de maléfice. Un praticien "apprécié" pouvait basculer dans le camp des sorciers honnis si un événement tragique survenait dans le village et qu’on décidait qu’il en était responsable.
4. Pactes et engagements : une magie d’échange et de lien
La sorcellerie paysanne repose sur un principe d’échange, de pacte, qui lie le praticien à une force invisible, à une entité, ou à un engagement symbolique. Ce pacte ne prend pas toujours un forme spectaculaire mais il existe bel et bien des rituels d’accord, de contrat, ou de don contre don.
Dans certains villages, on raconte que le don de guérir ne se transmet qu’à condition de “donner quelque chose en retour” — un silence, un isolement, une promesse tenue. Le futur désorceleur doit parfois se soumettre à une épreuve ou observer un interdit strict. Il y a là un pacte tacite avec les forces qu’il va manipuler. D’autres récits font état de figures solitaires ayant “passé un accord” avec des esprits familiers, des entités non nommées. On parle de poules pondeuses qui ne meurent jamais, de chevaux infatigables, de sorts lancés sans effort… mais à un prix. Comme tout en magie, le pacte suppose une dette.
L'Église a transformé ces rituels de pacte avec le Diable. Mais n'oublions pas que la sorcière est par nature païenne : elle ne reconnait pas de dieu du bien et du mal, mais des entités et des énergies. Non, le pacte ne prend pas la forme d’un contrat diabolique, mais il existe tout de même des idées de don échangé contre pouvoir. Ce don n’est pas abstrait : il peut s’agir d’un prix payé par le corps, par la solitude, par la transmission. Dans ce cadre, le prix payé n’est pas toujours matériel, mais il peut être lourd : une vie affective bancale, un isolement, ou une hypersensibilité. Certaines traditions parlent aussi de malchance héréditaire, transmise à ceux qui refusent d’honorer le pacte ou de le transmettre à leur tour. Il faut bien comprendre un point essentiel en magie rurale, et en magie tout court : le savoir n'appartient à personne, la sorcière ou le sorcier n'en est que le dépositaire temporaire donc la mission est de trouver celui ou celle qui sera digne de le transmettre.
Ce pacte repose sur trois choses pour que la "parole soit liée":
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Le secret : le savoir ne doit pas être divulgué n’importe comment, ni transmis par écrit, ni utilisé à la légère (donc un sorcier cherchant simplement à se venger pourra le faire, mais il subira les conséquences de ce déséquilibre).
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La rigueur : le geste, la formule, le remède doivent être faits dans un cadre précis. Ne pas respecter ce cadre, c’est trahir l’accord.
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La transmission : mourir sans avoir “passé le don”, entraine l'extinction de la lignée magique, et la force retourne à la terre.
Dans ce pacte, on ne parle pas d'une entité au sens moderne du terme (comme dans le new age), mais d'une force agissante qui existe tant qu’un humain la porte, la respecte et la prolonge. On pourrait presque parler de "savoir vivant", avec ses propres exigences. Le pacte est donc moins une alliance avec une conscience extérieure qu’un engagement envers la continuité d’un pouvoir, considéré comme antérieur à la personne, à la famille, voire au village lui-même.
5. Savoirs, pratiques et transmissions silencieuses
Réduire la sorcellerie rurale à un assemblage de peurs collectives ou de réflexes archaïques serait passer à côté de sa réalité véritable. Dans bien des villages, comme nous l'avons vu, certaines figures magiques étaient reconnues pour leurs compétences. Cette magie-là ne relevait pas du hasard, de l’improvisation ou de l'invention, mais d’un savoir rigoureux et technique, parfois confidentiel.

Représentation des sorcières des champs. Source : Open Edition
Les guérisseurs et guérisseuses, loin d’être de simples “croyants”, disposaient d’une connaissance fine des plantes locales, des effets sur le corps, et des interactions entre remèdes et saisons. La cueillette ne se faisait pas n’importe quand : certaines herbes devaient être ramassées à l’aube, d’autres en lune décroissante, parfois dans le silence, en marchant à reculons. Les formules fixaient l’intention, rythmaient le geste, liaient la plante au corps traité.
La magie paysanne inclut aussi une part de géométrie sacrée du territoire. Certains chemins étaient évités. Certaines pierres, arbres ou sources passaient pour chargés, bénéfiques ou dangereux. Des lieux précis accueillaient des rituels de guérison, de protection ou d’isolement du mal. Cela suppose une lecture symbolique du paysage, une cartographie invisible transmise par l’expérience. On fait donc facilement le lien avec les dolmens ou menhirs qui échappent à notre compréhension peut-être un peu trop terre à terre.
Des carnets manuscrits ont été retrouvés, de recettes, d’incantations, de symboles, tenus à l’abri des regards pendant des décennies. Ces savoirs, loin de l’image du charlatan, témoignent d’une tradition rurale discrète mais rigoureuse, où la magie répondait à des règles transmises, parfois aussi exigeantes que celles d’une confrérie initiatique.
6. Fonction sociale de la sorcellerie
Si la magie a traversé les siècles dans les campagnes, ce n’est pas parce qu’elle servait simplement à expliquer l’inexplicable, ni à rassurer face à l’adversité. Elle a perduré parce qu’elle fonctionnait – à sa manière, dans son cadre, selon ses règles. Les paysans ne l’utilisaient pas par faiblesse ou ignorance, mais parce qu’ils savaient qu’elle agissait. Elle faisait partie du tissu concret de la vie rurale, au même titre que les récoltes, les saisons ou les bêtes.
Dans ce monde paysan, tout n’était pas visible, mais rien n’était gratuit. Si une personne souffrait, il y avait une cause. Si un bien allait mieux, c’est que quelqu’un y avait travaillé. La magie permettait de rétablir un équilibre là où la parole, le médecin ou le prêtre restaient impuissants. Ce n’était pas une question de croyance, c’était une question de rapport au réel. Un mal pouvait venir, et un remède exister.
L’ethnologue Jeanne Favret-Saada, qui a mené une enquête remarquable dans le Bocage dans les années 1970, n’a pas seulement découvert une pensée magique en action, mais un rôle utile de justice et de bien-être dans la société rurale.
C’est pour cela qu’elle a résisté si longtemps. Ni les bûchers, ni les sermons, ni l’école, ni l’exode rural ne l’ont effacée d’un coup. Comme l’écrit Favret-Saada, déclarer que la sorcellerie rurale a disparu après la fin des bûchers est historiquement faux : des rapports d’évêques au 18ème siècle, des enquêtes de préfets au 19ème, ou des faits divers de la presse au 20ème, témoignent au contraire de la persistance de la magie paysanne. Il y a bien une raison à cela...
7. Survivances de la sorcellerie villageoise
À partir du 19ème siècle, les campagnes européennes entament leur mutation sous l’effet de l’industrialisation, de la science moderne et de l’éducation obligatoire. La sorcellerie rurale, sans disparaître, recule toutefois progressivement. Les gros titres de la presse donnent également une aura très "campagnarde face aux érudits des villes" : un fermier assassiné parce qu’on le soupçonnait de jeter des sorts à ses voisins, ou sur un procès intenté à un charlatan qui vendait des potions contre la “guigne”.
Elle survit toutefois de manière surprenante dans certaines régions. La magie rurale se fait discrète. Après la Seconde Guerre mondiale, l’exode rural et la modernisation agricole achèvent de transformer les mentalités. Les jeunes générations, déracinées de leur village natal, ne reprennent plus guère les récits de grand-mère. La sorcellerie des campagnes tombe dans le silence, reléguée au rang de superstition d’un autre âge. Dans les années 1960-1970, certains ethnologues parviennent encore à dénicher ses derniers foyers. Favret-Saada a révélé que la sorcellerie restait un langage social bien vivant, même si elle ne se donnait plus à voir au grand jour. À l’échelle de l’Europe, des enquêtes similaires en Italie, en Hongrie ou en Irlande ont retrouvé des traces de pratiques magiques populaires jusque tard au 20ème siècle. Est-ce un signe que la sorcellerie des campagnes s'éteint peu à peu, ou plutôt qu'elle se fait discrète, c'est-à-dire le propre de sa nature ? La réponse reste ouverte.
Aujourd’hui, il serait réducteur de ne voir dans cette sorcellerie qu’un reliquat de superstitions. Elle représente aussi une forme de connaissance expérimentale, transmise oralement, structurée autour d’un rapport intime au corps, à la terre, aux cycles. Lire ces pratiques à travers l’histoire, c’est rendre justice à leur cohérence et à leur efficacité symbolique. Pour celles et ceux qui souhaitent prolonger cette exploration, l’ouvrage La Sorcellerie des campagnes de Charles Lancelin offre un précieux regard sur ces pratiques.
Sources complémentaires :