Une bougie dagyde ne s’éteint pas avec la flamme. Une fois consumée, il reste la cire, les traces, les formes, les résidus. Ces restes portent encore l’énergie du travail effectué. Ce ne sont pas de simples déchets. Ce sont des témoins. Savoir quoi en faire permet de clore le rituel proprement, de ne rien laisser en suspens, et d’accompagner l’intention jusqu’au bout.
1. Pourquoi ne pas jeter la cire n’importe comment ?
Parce que la cire a absorbé ton intention. Elle a symbolisé un corps, un lien, une action. L’abandonner au hasard, c’est couper le rituel brutalement, ou laisser une énergie en flottement. Même si le travail est terminé, il reste une trace énergétique. Il faut donc décider consciemment de ce que tu veux faire de cette trace.
Ce geste final donne à ton rituel une vraie conclusion. Il marque la fin d’un cycle, ou la mise en mouvement d’un nouveau.
2. Que faire après un travail de libération ou de rupture ?
Si la dagyde a servi à couper un lien, éloigner une influence, ou dégager une énergie pesante, la cire doit sortir de ton espace. Tu peux l’enfouir dans un lieu éloigné, la jeter dans un courant d’eau, ou la déposer dans une poubelle extérieure, en te disant intérieurement : “Ce travail est terminé.”
Tu ne la conserves pas. Tu la libères. Le mouvement vers l’extérieur accompagne l’intention de coupure ou de nettoyage.
3. Et après un travail de protection ou de bénédiction ?
Si la dagyde a été utilisée pour protéger, bénir ou renforcer, tu peux garder une partie de la cire. Tu peux la placer dans un petit tissu, un sachet, ou une boîte. Tu la ranges dans un lieu sûr, comme un autel, une armoire fermée, ou sous un objet personnel.
Elle devient alors un talisman temporaire, qui prolonge le travail dans le quotidien. Tu peux aussi l’enfouir dans ton jardin, près de ta porte, ou dans un lieu qui t’est familier, pour ancrer la protection dans ton espace.
4. Peut-on fondre ou recycler les restes de cire ?
Non, pas dans un usage magique. Même si la cire semble propre, elle porte une mémoire. La réutiliser brouille les énergies, mélange les intentions, et peut rendre les prochains rituels instables. Il vaut mieux laisser cette cire suivre sa propre fin, même discrète.
Ce qui compte, ce n’est pas la matière. C’est le geste de clôture. Et dans ce geste, tu honores ce qui a été fait.
Savoir quoi faire des restes de cire après un rituel avec une dagyde, c’est finir proprement ce que tu as commencé. Et dans cette fin bien posée, tu laisses la place pour autre chose.