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Comment interpréter une flamme ou cire étrange sur une dagyde ?

Comment interpréter une flamme ou cire étrange sur une dagyde ?

AU SOMMAIRE...

 

1.  Que peut révéler la flamme ?
2. Et la cire, que raconte-t-elle ?
3. Faut-il toujours interpréter ?


Une bougie dagyde parle. Pas avec des mots, mais avec la flamme, la cire, la forme de combustion. Pendant un rituel, ce que tu observes sur la dagyde peut t’indiquer comment le travail réagit, ce qui résiste, ce qui circule ou se bloque. Tu n’as pas besoin d’un manuel d’interprétation figé. Tu as besoin d’attention, de cohérence, de ressenti. Ce que tu vois est une réponse. Et cette réponse te guide.

1. Que peut révéler la flamme ?

La flamme indique la vitalité du travail. Une flamme stable et droite montre que l’énergie suit son cours. Une flamme vive, haute, qui danse sans vaciller, peut signaler un grand mouvement, une ouverture puissante, ou une intensité émotionnelle forte.

Si la flamme vacille, s’éteint sans courant d’air, ou peine à se maintenir, cela peut refléter une résistance, un blocage, une hésitation dans l’intention. Ce n’est pas un échec. C’est un signe à écouter. Tu peux alors te recentrer, reformuler intérieurement ton intention, ou recommencer le rituel plus tard avec un autre support.

Une flamme qui crépite ou claque peut signaler une tension, une réponse forte, un nettoyage en profondeur. Tu observes. Tu ne fuis pas.

2. Et la cire, que raconte-t-elle ?

La cire montre les résidus de l’action. Si elle fond de manière fluide, sans débordement, cela indique une circulation limpide. Si elle coule de façon irrégulière, crée des bulles, des croûtes épaisses ou des formes marquées, tu peux y lire des traces énergétiques.

Une cire figée autour du cœur de la dagyde peut désigner une protection, ou un enfermement. Une cire qui s’étale largement signale un débordement, ou un besoin de nettoyage plus large que prévu. Une cire qui entoure toute la base peut symboliser un ancrage fort, ou au contraire, une difficulté à laisser partir.

Tu n’interprètes pas seul·e la cire. Tu la regardes à la lumière de ton intention. Tu te demandes : qu’est-ce que cela dit de ce que j’ai voulu poser ?

3. Faut-il toujours interpréter ?

Non. Parfois, le rituel se fait simplement, sans signe particulier. Tu n’as pas besoin de chercher un message à tout prix. Mais si quelque chose t’interpelle — une flamme étrange, une cire qui dessine une forme, une interruption brutale — alors tu prends le temps d’écouter.

Tu peux aussi prendre une photo, écrire ce que tu as observé, et y revenir plus tard. Parfois, l’interprétation se clarifie avec le recul, ou avec un deuxième regard, quelques jours après.

Interpréter une flamme ou une cire étrange, c’est écouter le rituel jusqu’au bout. La dagyde ne donne pas des réponses toutes faites. Elle te montre ce qui vibre, ce qui bouge, ce qui résiste. Et dans ce regard posé avec attention, tu affines ta pratique.

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