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1. Pourquoi faut-il consacrer ses cauris de divination ? |
Les cauris de divination ne sont pas de simples coquillages. Dans de nombreuses traditions, ils sont vus comme des bouches, des yeux, des portes. Ils parlent, mais seulement quand le lien est posé. Les consacrer, c’est reconnaître ce potentiel. C’est activer leur fonction. Ce n’est pas un rituel complexe. C’est un engagement silencieux entre toi, les cauris, et le monde invisible qui les traverse.
1. Pourquoi faut-il consacrer ses cauris de divination ?
Un cauri n’est pas "mort". Il a porté la mer, les mains, les échanges. Il a été utilisé comme monnaie, comme offrande, comme talisman. Quand tu le choisis pour la divination, tu l’invites à parler. Le consacrer permet de couper son lien avec l’objet banal, et de marquer son passage vers un autre rôle.
Ce geste permet aussi de poser une intention claire. Tu ne fais pas ça pour jouer, pour tester. Tu ouvres une porte, tu invites un dialogue. La consécration n’est pas une formalité. Elle fonde le respect.
2. Comment poser ce lien avec ses cauris ?
Il n’y a pas de règle unique. Ce qui compte, c’est la cohérence entre ton geste et ton intention. Certains laissent leurs cauris une nuit dans de l’eau claire, puis les essuient à la lumière du jour. D’autres les passent dans une fumée d’herbe ou les posent sur un tissu sacré. Ce qui marche, c’est la sincérité du moment.
Tu peux aussi tenir chaque cauri dans ta main, un par un, et leur parler en silence. Tu peux dire simplement : “je te reconnais comme un cauri vivant, prêt à répondre.” Pas besoin de réciter. Ce lien ne passe pas par les mots parfaits. Il passe par la présence.
Une fois tous les cauris touchés, le jeu est prêt. Il n’est plus neutre. Il commence à vibrer différemment. Tu n’as pas besoin de le ressentir clairement. Tu as posé un cadre, et ce cadre suffit.
3. Que faire après la consécration ?
Les cauris consacrés ne se laissent pas traîner. On les range dans un sac, une boîte, un tissu, un lieu qui leur est dédié. On évite de les mélanger à d’autres objets divinatoires avant d’avoir établi un lien solide. Ils ont besoin d’un espace à eux. Ce n’est pas de la superstition. C’est une question d’attention.
Une fois consacrés, ils ne servent pas tout de suite. On attend un jour ou deux avant de poser une première question. Cela permet de respecter l’ancrage. Le lien vient avec la patience, pas avec la précipitation.
Un jeu de cauris bien consacré devient un allié clair, stable, franc. Il ne se contente pas de donner des réponses. Il guide, il avertit, il pose des silences aussi.